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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 12:17

L'activité du blog reprend ce mois ci avec l'interview de Vincent Laroche, Moniteur Guide de Pêche sur la Dordogne en Corrèze.

 

J'ai rencontré Vincent à l'époque où je travaillais à la Maison de l'Eau et de la Pêche de la Corrèze à Neuvic. Il fut embauché en 2000 pour gérer l'antenne que nous venions d'ouvrir sur le bassin de Brive à Lissac, sur le Lac du Causse (19)

 

Vincent, c'est une sorte de gros nounours, imposant par la taille et le poids (plus de 100 kg quand même le bougre) mais terriblement attachant !

 

A la pêche, Vincent c'est le chambreur né. Le type qui te met une pression constante dès qu'il touche un poisson. En fait, il n'a pas vraiment l'esprit de compétition. Non. Tout ce qui l'intéresse c'est de pouvoir te chambrer. Encore. Encore et encore. Et je peux vous dire qu'il faut pouvoir tenir la pression car il a une incroyable faculté à te faire dégoupiller. Comme c'est souvent lui qui prend le premier poisson, tu cours toujours derrière le score, tu t'énerves, tu fais n'importe quoi et tu l'entends rigoler d'Argentat à Beaulieu !

 

Sur la Dordogne qu'il connait par cœur, c'est un véritable plaisir que de le retrouver. Et je peux vous dire que lorsqu'il ferre un poisson, tous les pêcheurs à 500 m à la ronde sont au courant.

 

Cela faisait très longtemps que je voulais lui dédier une interview. C'est désormais chose faite. Bonne lecture.

 

 

Vincent Laroche

 

Je m’appelle Vincent LAROCHE, j’ai 38 ans, marié, deux enfants, et je vis à Lissac sur Couze, dans le plus beau département de France : la Corrèze. Je suis originaire de l’Allier par mes parents (pas de bol pour la pêche à la mouche en dehors de la Sioule) mais le berceau historique de la famille se situe plutôt dans le Puy de Dôme.

 

Je suis arrivé en Corrèze il y a 14 ans pour prendre mon poste à la Maison de l’Eau et de la Pêche de la Corrèze où j’ai la chance de combiner passion et profession. Hormis la pêche je suis également un grand passionné de chasse (bécasse et grand gibier principalement). Donc, très peu de répit niveau passions…

 

Tu m'as demandé de te présenter la rivière de mon choix, je ne vais pas être très original, je vais vous parler d’un grand classique, la Dordogne.

 

 

La Dordogne

 

En raison de la distance, je ne pêche pas la « Haute » Dordogne mais plutôt sa vallée, à partir d’Argentat. Les coins mythiques…

 

En début de saison, afin de rechercher une température un peu plus favorable à l’activité des truites, je la pratique plutôt entre Beaulieu et Saint Sozy dans le Lot. Là, son cours est relativement lent et les grandes falaises calcaires qui la bordent lui donne une allure très majestueuse.

 

Début de saison sur la Dordogne dans sa partie Lotoise

 

Sur ses secteurs, les éclosions de March Brown ou de baetidae du début de saison peuvent réveiller de beaux spécimens de truites. Si en été elle est très intéressante pour la pêche de l’ombre, le défilé des canoés-kayak, passant limite dans les pieds, fait que j’y vais seulement  pour le coup du soir.

 

Fario de début de saison sur les March Brown

 

A partir de l'ouverture de l'ombre, je vais plutôt sur les secteurs entre Beaulieu et Argentat. Là on trouve véritablement une alternance de tous les types de profils : plat, lisse, radier, profond, fosse… ce qui autorise tous les types de pêche et de tactique : nymphe légère, lourde, pêche de l’eau dans les courants, pêche des gobages, etc.

 

 

A mon sens, les truites sont un peu plus présentes dans la partie Corrèzienne que dans la partie Lotoise.

 

Truite de la Dordogne

 

L’intérêt de cette rivière est de deux ordres :

- L’espace pour pratiquer. Contrairement à des cours d’eau moins important niveau largeur, la présence d’autres pêcheurs ne gênera nullement la pêche, on trouvera toujours une place.

- La qualité des poissons : il n’y a pas de déversement dans sa partie corrézienne et on peut réellement toucher toutes les tailles de poissons qu’il s’agisse d’ombres, de truites, voire de barbeaux, sans compter les blancs. En plus la gestion des AAPPMA locales va dans le bon sens avec une taille légale de capture à trente centimètres (truites et ombres), un nombre de prises limité à 3 poissons (avec 1 ombre au plus). Deux no-kill sont également en place.

 

Vincent sur le no-kill d'Argentat

 

Le seul hic de cette rivière du point de vue pêche est les aléas de niveau d'eaux dus aux éclusées qui font qu’on peut rester plus ou moins longtemps sans la pratiquer… Mais heureusement, il y a toujours moyen de trouver des roues de secours à proximité !

 

      Vincent en prise avec un bel ombre

 

Merci Vincent pour cette visite de cette somptueuse rivière. Je t'avoue que j'ai hate d'y revenir...

 

En ce qui te concerne plus précisemment et ta trajectoire de pêcheur, d'où te vient cette passion pour la pêche et quelle a été ton évolution ?

 

Déjà, il faut souligner que mon père n’est pas pêcheur pour un sou. Cette passion m’a été transmise par 2 personnes. Mon grand-père maternel qui arpentait au toc le ruisseau de son village du Puy de Dôme et où je passais une bonne partie de mes vacances : Prondines (une sacrée capitale !). A 10 ans il m’a donc initié à la truite au toc. Il faut bien commencer...

 

 

En parallèle, le mari de ma nourrice, l’oncle Jacques, m’emmenait ponctuellement sur l’Allier pour pêcher au coup une espèce d’avenir : le poisson-chat ! Puis, un jour j’ai découvert l’étang de la Racherie, dans l’Allier, qui était la propriété du Crédit Agricole. Ma mère faisant partie de l’entreprise nous pouvions y pratiquer et à partir de là, mon frère et moi y avons littéralement traîné mon père tous les week-ends pour faire nos premières armes. On était mordus et les gosses que nous étions avons quasiment tout essayé : Poissons blancs au coup avec cannes au vif tendues en parallèle, carpe avec les fameux ressorts amorçeurs et le triple qui va bien, etc.

 

 

Au risque d’en effaroucher certains, je ne te cache pas qu’à l’époque, même si je restais raisonnable sur le prélèvement, je n’étais pas plus no-kill que ça, comme la majorité des gosses de cet âge et de cette génération je suppose !

 

Puis un jour je suis passé du côté obscur de la force : avec le frangin on s’est mis à la carpe. C’était les grands débuts de cette pêche dite moderne. Cette technique aura au moins eu le mérite de me faire découvrir et apprécier le no-kill ! Après cet épisode carpe, je n’ai plus pêché qu’à la mouche et un peu le carnassier aux leurres.

 

Depuis combien de temps pêches-tu à la mouche ?

 

J’ai commencé la PALM il y a 22 ans. A 16 ans. Mon voisin m’avait emmené sur le réservoir de Château-Chinon où, sur ma première sortie, j’ai fait mes 2 premières truites à la mouche au coup du soir. Deux de plus de 50 quand même, ça marque ! Mais je me suis majoritairement mis à cette technique à 20 ans après mes études en Lozère où j’avais suivi des copains moucheurs en rivière (Colagne, Lot) puis je suis passé quasiment 100% à la mouche à 23 ans avec toi, Nico, et grâce à notre mentor, le Lolo.

 

 

Ce que j’apprécie dans cette technique, c’est son côté itinérant qui permet d’appréhender beaucoup plus la nature qu’une pêche statique et le fait qu’elle demande une certaine observation pour être efficace. J’aime aussi sont côté élégant.

 

Qu’elles sont tes rivières favorites pour la palm ?

 

Essentiellement la Dordogne (90 %) pour le compromis quantité/taille des poissons. Mais je ne crache pas non plus sur la Maronne et la Corrèze. Après je m’adapte aux conditions du moment, notamment concernant les débits. Je pratique donc très ponctuellement le Doustre ou la Vézère.

 

Vincent sur la Vézère en début de saison

 

J’ai deux gros défauts. Le premier c’est que je suis assez sédentaire : je sors assez rarement de la Corrèze ou du Lot limitrophe. Je vais quand même dans les Pyrénées une fois par an où l’on se retrouve entre potes. C’est sympa même si le guide ne nous emmène pas toujours sur les meilleurs secteurs ; il doit avoir peur de la concurrence !

 

Ici sur la Maronne

 

Le deuxième défaut c’est que je ne pratique quasiment plus en petite rivière.

 

Oui enfin, t'as pas que ces 2 défauts ... demande à ta femme ... Bref ... décris nous brièvement le matériel que tu utilises ?

 

Pour la Dordogne et les rivières de même type, j’utilise une LOOMIS GLX Streamdance HLS de 10 pieds, soie de 5. Sur cette canne j’utilise soit une soie Scientific Angler DT 4 F sur un moulinet JMC Excel, soit une soie Wulff TT 5 F sur un Orvis Batenkill II. Le bas de ligne maison fait entre 4,5 m et 5,5 m.

 

La GLX puissante de Vincent pour maîtriser truite et ombre dans les courants soutennus de la Dordogne

 

Sur les cours d’eau moyens, j’ai une BOILEAU de 10p3 soie 4 à 6 à l’action progressive avec un vieux moulinet composite LOOP  équipée d’une DT 5 F. Le bas de ligne fait entre 3 m 20 et 3 m 70.

 

Si tu ne devais avoir dans ta boite à mouche que 3 artificielles, lesquelles seraient-elles ?

 

- Un sedge en chevreuil… pour pas trop planter les coups du soir.

- Une mouche montée un soir avec toi à la MEP 19, qui ressemble à tout et à rien mais qui a fait ses preuves sur les poissons difficiles que cela soit des truites ou des ombres. Elle a un tag orange, un corps en autruche olive cerclé de tinsel argent et un toupet en CDC (marron, olive ou crème).

- Une nymphe casquée en oreille de lièvre pour les jours où ça veut pas monter…

 

Sedge chevreuil                                 La Mepienne                                    Oreille de lièvre casque d'or

 

Ah oui, je m'en rappelle de celle là, la "mepienne" qu'on avait monté en stock, phénoménal !

Quel a été ton meilleur souvenir au bord de l’eau ?

 

En général mes meilleurs souvenirs sont les journées mal barrées où on finit par trouver le truc qui marche et ça finit par cartonner. Tu te rappelles le gave du Marcadau où vous m’avez fait faire 1 h 30 de marche en montagne (là il exagère) pour au final prendre la température de l’eau à l’arrivée et en voyant les 3°C affichés (2,5 °C en réel), vous m’avez dit : c’est pas la peine vaut mieux rentrer… Qui a débuté les hostilités ce jour là ? Au final, une quarantaine de truites à 3 !

 

Vincent sur le Marcadau dans une eau à 2,5°C !!!!!

 

Non, mes meilleurs souvenirs ne concernent pas les poissons mais plutôt les bons moments passés entre copains, où on se tire la bourre en pêchant comme des oufs toute la journée, parfois dans des conditions de malade, et où le soir on se retrouve entre potes autour de l’apéro et du croustou… Et le lendemain on remet ça, même ceux qui n’ont pas tenu le choc de la veille. (hein Lolo !)

 

Pour Vincent, les moments passés entre potes au bord de l'eau comptent plus que n'importe quelle prise

 

Et ton pire souvenir ?

Je n’ai pas réellement de pire souvenir car même les mauvais moments passés au bord de l’eau donnent toujours lieu par la suite et avec le recul à des anecdotes sympas.

 

Une pure Corrèzienne. Pour moi les plus belles truites de France.

 

Si je devais en citer un, ça s’est passé un mois de juin sur la Dordogne il y a 3 ans. Grand classique : en plein après midi, tu vois les sulfures, tu vois les poissons bouffer ces bestioles sous ton nez, des gobages partout, tu essayes tous tes modèles de sulfure et … ben ça marche pas ! et le manège dure 2 h ! Tu t’arraches les cheveux et tu te dis que si ça arrive le jour où tu as un client, tu passes pour un c.. !

 

C'est clair, moi je ne vais plus jamais sur la Dordogne en juin, les sulfures me rendent marteau.

Tu es Moniteur Guide de Pêche Mouche et Lancer, quel plaisir te procure ce métier ?

 

Tu es dans la nature en train de communiquer ta passion à des gens d’horizons très divers. Ca donne lieu à de belles rencontres. Ce que je préfère, c’est la joie qui illumine le visage d’un débutant quand il prend son premier poisson. C’est l’aboutissement de mon travail et de celui du stagiaire.

 

Vincent avec un client

 

Quelles sont les contraintes de ce métier ?

 

Pour moi, en dehors de la disponibilité que ce métier demande, je ne vois pas trop de contraintes, c’est toujours un plaisir d’être au bord de l’eau. C’est loin d’être l’usine… Ah si, une contrainte. Avec un client, le guide moniteur ne pêche pas ou très très peu. Alors quand en saison on a vraiment du monde en stage, c’est dur de trouver du temps pour aller à la pêche pour soi…

 

Explication du moniteur sur les dérives et mending

 

Quelles qualités doit avoir un bon Moniteur-Guide de pêche ?

 

Un bon moniteur doit être très pédagogue et se mettre à la portée de chaque personne. Tous les clients n’ont pas le même niveau ni la même vitesse de progression. Il faut respecter une certaine progression, s’adapter à ses clients et être capable de vulgariser. Etre un bon moniteur, c’est savoir enseigner !

 

Ensuite un bon guide doit bien connaître ses rivières. On ne part pas à l’aventure avec un client. Pour emmener du monde sur de nouveaux parcours de pêche, il faut faire du repérage au préalable. Par exemple il est impensable de s’improviser guide sur la Dordogne si on ne la pratique pas déjà depuis plusieurs années tant il y a de subtilités à connaître sur cette rivière (placement, dérives, choix de la mouche et secteur prospecté en relation avec la saison, les débits, …).

 


Ici en animation avec les pitchounes

 

Un guide doit également placer ses clients dans des conditions de sécurité optimales. Les parcours choisis doivent être adaptés aux capacités physiques des clients et on ne doit pas prendre de risque inconsidéré.

 

Enfin, à mon humble avis, nous sommes censés transmettre une éthique de la pêche et pour cela on doit connaître les problématiques des rivières, des espèces, etc.

 

Apprendre à mesurer et relacher ses prises

 

Tu travailles à la Maison de l’Eau de la Pêche de la Corrèze, quelles sont tes autres activités au sein de cette Association ?

 

Très variées et c’est ce qui m’épanouit le plus dans mon métier. Pour la partie animation que j’ai en responsabilité, je fais également beaucoup de sensibilisation aux milieux aquatiques dans les écoles, je participe à l’encadrement d’une école de pêche. L’été j’encadre des séances ou stages de pêche à destination des colonies, centres de loisirs.

 

Animation pêche au coup d'un centre de loisir

 

Depuis 2011, j’ai monté un projet à destination des mineurs délinquants placés en Centre Educatif Fermé où pendant 3 jours nous réalisons des chantiers allant dans le sens de la préservation, de la restauration ou de la mise en valeur des milieux aquatiques : nettoyage de décharges sauvages, entretien de la ripisylve, suppression d’embâcles, aménagement de l’habitat. A la suite de ces travaux, ces mineurs qui connaissent peu ou mal l’environnement sont récompensés par un stage de pêche. Bref, des moments très enrichissants tant sur le plan humain que social et environnemental. Mais j’ai également du travail de bureau de type montage de projet, création de supports pédagogiques, devis, factures, etc.

 

Education à l'environnement aquatique avec les scolaires (ici sur les invertébrés)

 

Je participe également à l’activité d’expertise de l’association ; donc des inventaires piscicoles par pêches électriques, des suivis de frayères, des analyses d’eau dans le cadre de suivi de chasse ou de vidange de barrage ou étang. Avec mes collègues, j’ai également donné des formations sur les inventaires par pêche électrique. Et j’en oublie surement !

 

Vincent lors d'un inventaire piscicole réalisé par la MEP19

 

Selon toi, de quels maux souffrent le plus les cours d’eaux de ta région ?

 

En Corrèze et même en Limousin, ce ne sont pas à proprement parler des pollutions mais plus des perturbations. Selon le secteur, ces perturbations sont très variées mais de façon générale je citerais l’impact des étangs (colmatage lors des vidanges, réchauffement de l’eau, introduction d’espèces indésirables, etc.), les éclusées de barrages, les rejets d’assainissement, surtout collectif, et pour l’ouest du département, la pomiculture et ses innombrables apports en pesticides et engrais.

 

C’est là l’effet pervers d’une perturbation : elle n’est pas forcément brutale, chacun dans son coin n’a pas l’impression de tout bouser, c’est donc dur de faire naître une réelle prise de conscience, mais, mis bout à bout, l’impact fut énorme en quelques décennies.

 

Eduquer les jeunes générations aux impacts négatifs de certaines pratiques

 

Si tu avais tous les pouvoirs, quelle politique de gestion des milieux aquatiques mettrais-tu en place et quels en seraient les moyens ?

 

Déjà il faudrait faire la distinction entre les milieux (à la base) naturels (tourbières, cours d’eau, lacs naturels) et artificiels (étang, barrages) afin de savoir où investir. A mon avis, c’est un non sens que d’investir financièrement sur des milieux artificiels qui, en plus, ont souvent impacté les milieux naturels. Ensuite, j’appliquerais réellement le principe pollueur-payeur. Pour pouvoir l’appliquer, il faut médiatiser toutes les pollutions qui peuvent être observées, les dénoncer, les pointer du doigt. Avec une véritable pression citoyenne, les politiques céderont moins facilement devant les lobbys agricoles ou industriels. Ca sera un bon début…

 

Vincent au carnass

 

Selon toi, qu’est ce qu’une gestion halieutique efficace ?

 

Une gestion où l’on ne confond pas intérêt des milieux aquatiques et intérêt des pêcheurs. Tout ce qui se fait dans l’intérêt des pêcheurs n’est pas forcément dans l’intérêt des milieux aquatiques (et réciproquement), particulièrement concernant les rivières. Le parfait exemple en est le dernier sondage de la FNPF visant à proposer la protection du brochet en 1ère catégorie, la possibilité de pêcher les carnassiers toute l’année, même en période de fraie, j’en passe et des meilleures.

Il faut que certaines instances de ce type arrêtent d’essayer de faire plaisir à tout le monde et qu’ils prennent plus en compte l’avis des professionnels qui travaillent sur ces milieux et qui eux ont les formations et compétences adéquates.

 

Merci beacoup Vincent d'avoir pris le temps de répondre à mes questions et de nous avoir fait découvrir ton métier et la Dordogne. 

 

Si vous souhaitez contacter Vincent pour un stage de pêche à la mouche sur la Dordogne, vous pouvez le joindre au n° suivant :

Vincent Laroche - 06.86.00.48.30.

Vincent Laroche

Vincent Laroche

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commentaires

Z
Salut nico, toujours sympa tes reportages, j'espere que le début de saison c'est bien passé, dans le 64 les niveaux sont pas supers mais j'ai pu faire 2, 3 sorties .......... @dio
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N
Bah c'est un début de saison très très mitigé. Quelques belles sorties mais très vite des niveaux d'eau bien trop fort pour espérer pêcher dans de bonnes conditions.
L
Ça fait plaisir de te lire mon Vincent !<br /> Merci Nico !
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  • Attiré depuis tout petit vers la surface de l'eau, je n'ai cessé de chercher à ce qu'il y avait en dessous. Cette pensée m'obsède toujours. Ainsi c'est au bord de l'eau que je me ressource, pour percer ce mystère.
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