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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 10:30

   Il est des jours où les truites ne sont pas dehors. Nous avons beau peigner méticuleusement la rivière, rien n'y fait. Le pêcheur pense être mauvais (ou pense qu'il n'y a pas de truite dans la rivière )  alors que les poissons plaqués sous les pierres ne réagissent à rien.

   Il est des jours où les truites s'alimentent frénétiquement, n'importe quelle mouche sur n'importe quelle dérive peut rapporter un poisson. Le pêcheur pense être un Dieu alors que la pêche est facile.

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La réflexion constante permet l'adaptation

   Mais dans la majorité des cas, ce n'est pas tout bon ou tout mauvais et il faut savoir s'adapter au comportement du poisson à l'instant T. Supposer, tester, analyser, changer ou améliorer. Certains diront "trouver la pêche". Trouver la pêche c'est comprendre sur quels types de poste se trouvent les truites qui s'alimentent et quelle technique est la plus adaptée à leur pêche.

Pour trouver la pêche, il faut déjà la chercher !

L'équation semble simple : Trouver la pêche = comportement du poisson + technique associée.
Le problème c'est que ces deux termes comptent un nombre important de paramètres :  

- le comportement du poisson peut-être fonction du niveau d'eau, de la température, de la saison, de la nourriture disponible, de la pression de pêche, de la luminosité... et définit les postes à privilégier pour la pêche. Prenons l'exemple simple du bloc au milieu de la rivière. En fonction des paramètres, la truite peut se trouver devant le bloc (en amont), derrière (en aval), dans une des veines d'eaux de chaque côté, ou dessous. Soit pour un poste simple, 5 possibilités. Viens ensuite la hauteur d'eau qui multiplie encore les possibilités (en surface, au fond, entre deux eaux, ...).

Si ce poste est bon, reste à trouver la tenue du poisson (zone + profondeur)


- la technique regroupe le type de pêche (sèche, nymphe, noyée,...), le matériel (mouche, bas de ligne,...), la gestuelle (lancer, dérive,...) et l'approche. Bref une multitude de possibilité. 

Le choix de la technique découle du comportement du poisson, ici approche discrète et pêche en sèche où l'eau frise.


   Quand on a trouvé la pêche c'est qu'on la cherchée ! (certes plus ou moins longtemps). La vidéo suivante présente cette recherche sur une portion de 50 mètres de rivière. Sur la première partie, Julien essais d'abord en nymphe au fil posé sur des postes peu profonds genre lisses qui frisent un peu. Après plusieurs changement de nymphes et sans résultats probants, il passe en nymphe au fil tendu sur un poste différent (zone plus profonde à courant plus soutenu) et enregistre quelques touches. Les poissons lui paraissant plutôt difficiles, il anime sa nymphe en fin de dérive sur ces mêmes postes et ferre de nouveaux poissons. Les truites semblent plus facilement prendre la nymphe lorsqu'elle remonte du fond. Il n'est donc finalement pas étonnant quelques instants plus tard d'observer les premiers gobages assez intermittents et plus près du bord. Passage en sèche et nouvelles prises mais en insistant quand même un peu. Retour en nymphe plus légère en passant sur les gobages et là c'est touche assurée. Cette séance a duré 45 minutes. Julien a adapté la technique en fonction des postes qu'il a privilégiés. 









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  • Attiré depuis tout petit vers la surface de l'eau, je n'ai cessé de chercher à ce qu'il y avait en dessous. Cette pensée m'obsède toujours. Ainsi c'est au bord de l'eau que je me ressource, pour percer ce mystère.
  • Attiré depuis tout petit vers la surface de l'eau, je n'ai cessé de chercher à ce qu'il y avait en dessous. Cette pensée m'obsède toujours. Ainsi c'est au bord de l'eau que je me ressource, pour percer ce mystère.

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